Une création pour tous ceux qui aiment cette épave emblématique de la Méditerranée :
Pour tout renseignement, contacter l'association : aspepo@aol.com
mercredi 1 octobre 2014
jeudi 19 juin 2014
Article sur le site de France Bleu
Les épaves sous-marines des Pyrénées-Orientales : un patrimoine méconnu à sauvegarder par Baptiste Guiet
Dans le département on compte plusieurs dizaines d'épaves au large des côtes. Certaines d'entre elles sont bien connues des plongeurs, d'autres beaucoup moins. Une association vient de se créer pour les mettre en valeur et les protéger.
L'épave de l'Alice Robert gît par 48 mètres de fond au large d'Argelès-sur-Mer Sylvain Astrié © Sylvain Astrié
Elles seraient près d'une quarantaine à reposer le
long de la côte catalane. Souvent il ne reste d'elles qu'un amas de
tôle froissées, mais parfois elles constituent une véritable attraction
pour les plongeurs. L'épave de l'Alice Robert, navire de guerre torpillé
il y a 70 ans par un sous-marin britannique, attire ainsi chaque année
des dizaines d'amateurs d'excursion sous-marines.
L'histoire de
ces épaves est souvent méconnue. Plus grave : elles sont la plupart du
temps menacées, notamment par les filets de pêche. L'ASPEPO,
l'association pour la protection du patrimoine des épaves des
Pyrénées-Orientales s'est constitué il ya quelques semaines seulement.
Son but : faire connaitre et tenter de protéger ces ruines sous-marines.
A paraître bientôt : Les trois vies de l'Alice Robert dit "Le Bananier" signé Laurent Urios, photos Sylvain Astrié.
Lien vers l'article original et 2 séquences audio :
dimanche 15 juin 2014
Enquête : la plongée sur les épaves de la Côte Vermeille
Enquête : la plongée sur les épaves de la Côte Vermeille
Vous
avez plongé sur une ou plusieurs épaves de la Côte Vermeille ? Vous
pouvez nous aider à réaliser une étude concernant la plongée sur ces
épaves.
A
ce jour, aucune donnée statistisque n'existe permettant de savoir par
exemple quelle est la perception des plongeurs au sujet de ces épaves,
quels types de plongeurs les visitent ou encore quelles seraient les
améliorations à apporter pour favoriser la plongée tout en protégeant
ces vestiges historiques.
En
répondant au questionnaire anonyme (lien ci-dessous), vous participez à
l'acquisition de données qui serviront à dessiner les contours d'une
activité aux impacts patrimoniaux, environnementaux et économiques très
mal définis.
samedi 14 juin 2014
On parle de l'ASPEPO sur France Bleu Roussillon
On parle de l'ASPEPO dans le journal de 8h du samedi 14 juin (à partir de 5' 15") :
Merci à Baptiste Guiet de France Bleu Roussillon qui est venu sur le terrain pour nous rencontrer et découvrir les objectifs de l'association.
jeudi 12 juin 2014
Commémoration des 70 ans du naufrage du SG 11 ex-Alice Robert
Les 7, 8 et 9 juin, les plongeurs matinaux ont pu visiter l’épave du SG 11 ex-Alice Robert dans un contexte un peu
particulier.
Il y a 70 ans presque jour pour jour, le 2 juin 1944, l’escorteur
rapide de la Kriegsmarine était torpillé par le sous-marin anglais HMS Ultor. L’attaque a fait au moins 28
morts et disparus.
Le cargo bananier a été construit en 1934, soit
seulement 10 ans avant cet événement. Il a servi comme navire frigorifique pendant
à peine 8 ans avant d’être réquisitionné et transformé en bâtiment de guerre.
Cette année marque donc également les 80 ans de la construction de l’Alice Robert.
lundi 2 juin 2014
Sauvegarder les épaves marines pour les protéger et les valoriser. L'Indépendant, 1er juin 2014
Le 01 juin
à 6h00. Recueilli par V. Parayre | Mis à jour le 01 juin
Cette photo
prise à près de 50 m de profondeur montre le canon de 105 mm situé à l'arrière
de l'épave de "l'Alice Robert", là où elle a été coupée en deux par
l'explosion de la torpille. Le "Bananier", torpillé il y a 70 ans,
portait trois de ces gros canons et 24 de plus petits calibres. Ces armements,
en plus du mât qui est encore dressé, sont des spécificités uniques dans la
région pour ce navire de guerre. PHOTO/© Sylvain Astrié
Sauvegarder
les épaves recensées et localisées, mais aussi découvrir celles qui sont encore
enfouies, tels sont les objectifs de cette nouvelle association (ASPEPO), à la
veille de l'anniversaire du naufrage du "Bananier".
Intarissable
Laurent Urios, qui bien qu'en activité à Pau, garde toujours un oeil (ou une
palme) sur le littoral catalan qu'il affectionne et qu'il connaît comme sa
poche. A 43 ans, ce docteur en biologie - qui a travaillé au CNRS de Banyuls -
ingénieur de recherche à l'Université paloise est habité par sa passion.
Spécialisé dans la biodiversité microbienne, il plonge depuis 20 ans aux quatre
coins du monde, mais particulièrement entre Cerbère et Barcarès, avec plus d'un
millier de plongées au compteur ! Aujourd'hui, le scientifique est de fait
historien, mais ce qu'il souhaite avec une poignée de copains tout aussi
passionnés que lui, c'est préserver et promouvoir la quarantaine d'épaves
actuellement répertoriée pour mieux les protéger au sein de l'association
ASPEPO.
Quels sont
les objectifs de votre association ? Ils
sont tous liés, à commencer, par la collecte des informations relatives aux
épaves, à leur histoire avant et après le naufrage. A suivre un recensement de
ces épaves, en identifiant les vestiges inconnus. Puis il faut réaliser un
suivi de l'état des épaves et évaluer leur rôle de récifs artificiels. Enfin,
il convient d'évaluer la fréquentation des sites et donc l'impact économique
régional, cela concerne les structures de plongée, et le tourisme.
N'avez-vous
pas peur qu'elles fassent l'objet de "visites de masse" ? Faire la promotion des épaves et du
patrimoine, tout en créant des interactions avec la réserve, le Parc marin, les
collectivités, va justement promouvoir la protection des épaves. En choisissant
de faire connaître ce patrimoine méconnu, cela va provoquer une prise de
conscience et va favoriser la sauvegarde de ce patrimoine historique. Ceci dans
l'idée d'un rapport gagnant gagnant permettant de profiter d'une ressource tout
en la protégeant, c'est du développement durable.
Vous avez
répertorié une quarantaine d'épaves, en restent-ils d'inconnues ? Certaines épaves sont très dégradées,
il ne reste parfois qu'une chaudière, d'autres sont dans des états
remarquables. Mais le recensement est difficile, les lieux d'épaves c'est comme
les bons coins à champignons c'est gardé secret !
Que
ressent-on lorsque l'on plonge sur une épave comme l'Alice Robert à 48 m de
profondeur
? Il n'y a pas de
mot, c'est quelque chose que l'on ressent, à travers des détails, des
ambiances, ces épaves sont des histoires d'hommes surtout en ce qui concerne
l'Alice Robert.
• Contact :
aspepo.blogspot.fr
L'incroyable
histoire de l'Alice Robert dit "le Bananier",
torpillé
il y a tout juste 70 ans
L'Alice
Robert est l'épave de la
Côte Vermeille la plus convoitée par les plongeurs. C'est aussi la plus
éloignée et celle qui se mérite le plus. Elle possède des caractéristiques
uniques dans la région : un mât encore dressé et un important armement
antiaérien et anti-sous-marin. Mais, avant d'être cette épave recherchée, l'Alice
Robert a connu de
nombreux événements qui n'ont pas fait de sa vie de bateau une longue
navigation tranquille.
En 1934, ce
navire de près de 90 m de long est l'un des plus modernes de la flotte
frigorifique française. Durant les cinq années suivantes, il va assurer le
transport de bananes, un commerce alors rentable mais aussi économiquement
stratégique entre la métropole et son empire colonial, entre l'Afrique
(Conakry, Dakar) et les ports de Nantes et Bordeaux.
Puis survient
la guerre et le navire de commerce ne peut plus naviguer librement, la menace
des sous-marins ennemis étant présente en permanence. L'État français prend la
gouvernance de l'Alice Robert
et l'arme pour sa défense en cas de mauvaise rencontre.
Durant les
premières années de la Seconde Guerre mondiale, le cargo fruitier poursuit
difficilement ses navigations de commerce, jusqu'en 1942. À cette date, il
passe aux mains de la Kriegsmarine
qui le transforme en bâtiment de guerre et le renomme SG 11.
À partir du
printemps 1943, il navigue en Méditerranée le long des côtes française et
italienne pour escorter des navires porteurs de minerai de fer, d'équipements
ou de soldats pour l'Axe.
Au début de
1944, il est basé à Port-Vendres. Cinq mois plus tard, il croise la route du
HMS Ultor, un sous-marin anglais commandé par le lieutenant G. E. Hunt. C'est
un officier exceptionnel qui aura à la fin du conflit le record du nombre de
navires coulés. La rencontre est fatale et le SG 11 ex-Alice Robert est torpillé le 2 juin 1944 au large de
Port-Vendres. La déflagration est telle que l'onde de choc est ressentie jusque
dans Port-Vendres. Le navire est coupé en deux. Sur 202 hommes d'équipage, 27
marins périssent.
Depuis,
l'épave repose dans un silence à peine troublé par la faune qui s'est installée
dans ses
structures,
transformant le navire de guerre en récif artificiel. Un ouvrage sur cette
histoire est à paraître d'ici peu, il est signé par Laurent Urios et Sylvain
Astrié : Les trois vies de l'Alice Robert dit "le Bananier".
Article original :
mardi 28 janvier 2014
Objectifs
Les objectifs de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine des Épaves sous-marines des Pyrénées-Orientales (ASPEPO) sont :
- Collecter les informations relatives aux épaves sous-marines, à leur histoire avant et après le naufrage,
- Recenser les sites, blogs, forums parlant des épaves et assurer une veille,
- Constituer une banque d'images (thématiques : histoire, biologie, évolution)
- Réaliser un suivi de leur état (état des lieux initial puis suivi annuel)
- Évaluer la fréquentation et l'impact économique lié auprès des structures de plongée,
- Faire leur promotion (médias, expos, sorties thématiques, invitation de personnes ayant un impact médiatique),
- Créer des interactions avec la réserve, le parc marin, les collectivités,
- Promouvoir la protection des épaves.
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