Les épaves sous-marines des Pyrénées-Orientales : un patrimoine méconnu à sauvegarder par Baptiste Guiet
Dans le département on compte plusieurs dizaines d'épaves au large des côtes. Certaines d'entre elles sont bien connues des plongeurs, d'autres beaucoup moins. Une association vient de se créer pour les mettre en valeur et les protéger.
L'épave de l'Alice Robert gît par 48 mètres de fond au large d'Argelès-sur-Mer Sylvain Astrié © Sylvain Astrié
Elles seraient près d'une quarantaine à reposer le
long de la côte catalane. Souvent il ne reste d'elles qu'un amas de
tôle froissées, mais parfois elles constituent une véritable attraction
pour les plongeurs. L'épave de l'Alice Robert, navire de guerre torpillé
il y a 70 ans par un sous-marin britannique, attire ainsi chaque année
des dizaines d'amateurs d'excursion sous-marines.
L'histoire de
ces épaves est souvent méconnue. Plus grave : elles sont la plupart du
temps menacées, notamment par les filets de pêche. L'ASPEPO,
l'association pour la protection du patrimoine des épaves des
Pyrénées-Orientales s'est constitué il ya quelques semaines seulement.
Son but : faire connaitre et tenter de protéger ces ruines sous-marines.
A paraître bientôt : Les trois vies de l'Alice Robert dit "Le Bananier" signé Laurent Urios, photos Sylvain Astrié.
Lien vers l'article original et 2 séquences audio :
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